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Une histoire de chaperon rouge

26 février 2009

Version contemporaine

Il était une fois une jeune fille habitant à l’orée de la forêt avec sa mère dans un vieil immeuble. L’enfant était appelé le petit chaperon rouge, en référence à un conte bien connu, car ses vêtements, bien qu’à la mode, était d’un rouge éclatant, unique et enivrant, faut dire, elle les avaient payé chers. Mais la période des soldes venait de se terminer, lorsque le portable GMS dernier cri envahit toute les boutiques. Le petit chaperon rouge, qui était bien la seule parmi ses copines à ne pas avoir de GMS, supplia sa mère de lui en acheté un. Mais madame la mère du petit chaperon rouge était clair autant qu’elle était écolo : Les GMS ça te grillent les neurones, ça polluent, ça te rend accro… La jeune fille s’enferma dans sa chambre, boudeuse.

Mais quelque instant plus tard, la mère du chaperon rouge vint toquer à la porte de la chambre pour demander à sa fille d’apporter un bon gâteau bien bio à sa grand-mère, après tout, sa lui rafraîchirait peut-être les idées.

La jeune fille pris le gâteau, mis son veston rouge, et enfourcha son scooter. Elle entra dans la forêt ne se doutant pas, que pas loin d’ici, le vieux loup camionneur rôdait.

Enfin, il ne rôdait pas vraiment, il était avachi dans son camion, à coté de lui se trouvaient une pizza et les restes d’un livreur pizza minute. Le loup observait avec attention son GPS, à l’affût d’une proie. Il faut dire, le livreur était maigre, n’avait pas très bon goût et en plus était mal cuit, le loup avait encore un petit creux, il attendait qu’apparaisse le dessert.

Quand soudain, sur son GPS, apparu un point indiquant « petit chaperon rouge » (je sais, c’est un GPS de qualité). Rouge, cela ne pouvait être que rouge sang, le vieux loup camionneur s’en réjouissait d’avance. Le GPS indiquait que le petit bonhomme rouge prenait une impasse, qui n’avait pour arrivé qu’une seule et unique maison indiquant « Maison de la grand-mère du petit chaperon rouge » (oui, il est vraiment très précis ce GPS).

Alors le loup mis pleins gaz, son camion valdinguant entre les arbres, puis entra dans la ville, pénétra une impasse, doubla un scooter, et se précipita sur la maison de la grand-mère.

Il appuya sur la sonnette, mais au lieu de voir une grand-mère lui ouvrir la porte, il entendit une voix tremblante s’écrier :

- Qui est là ?

- Salut grand-mère, répondit le loup en imitant une voix de jeune fille légèrement enraillée, c’est le p’tit chaperon rouge, j’peux entrer ?

- Bien sûr mon enfant, répondit naïvement la grand-mère un peu sourde.

Le loup entra à la volée et se jeta sur la vielle dame couchée sur un matelas. Elle était périmée depuis longtemps celle-là, pensa le loup qui la jeta sous le lit, après lui avoir subtilisé ses habits, et alla s’enfoncer sous les draps.

Quelques instants plus tard, la sonnette retentit, et le loup en imitant la voix de la vielle femme, s’écria :

- Qui est là ?

- C’est l’ptit chap’rouge mamy, répondit l’enfant sans se douter de rien, j’peux entrer ?

- Bien sûr mon enfant, répondit le vieux loup toujours en feintant la voix de la grand-mère.

Le petit chaperon rouge entra, déposa le gâteau bio sur la table de nuit, et vint se coucher sur le lit au coté du loup. Soudain, la jeune fille remarqua quelque changements perturbants, elle demanda :

- Eh mamy, depuis quand as-tu une montre ?

- Euh, hésita le loup, depuis peu, c’est pour vérifier que les livreurs de pizza minute arrive bien à l’heure.

- Eh mamy, continua le chaperon rouge, c’est quoi ton nouveau parfum ?

- Euh, répondit le loup, c’est de l’haleine de loup, très à la mode ces derniers temps.

- Eh mamy, pourquoi ton ventre est plus gros que d’habitude ?

- Euh, dit le loup perplexe, on ne parle pas de ces choses là.

- D’accord mamy, se contenta de répondre la fillette, mais pourquoi as-tu une dent en or.

- Ah, s’écria le loup sortant de sous les draps, c’est pour mieux te manger, sans risquer d’me casser les dents !

Et il bondit sur le chaperon rouge, dévorant l’enfant comme excellent dessert.

 

Moralité de l’histoire : Si la mère avait acheté un GMS à sa fille, celle-ci aurait pu commander en un rien de temps un fast-food pour sa grand-mère, n’aurait pas eu à sortir de chez elle, et tout ça ne se serait pas passer. Donc si vos enfants vous demande un GMS, vous savez à présent qu’il vaut mieux leur en acheter un.

Merci à filo filo pour les idées très originales qu'elle m'a donnée et qui m'a permis d'écrire cette histoire.

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2 février 2009

Version glacial

Il était une fois, dans l’antarctique glacial, un esquimau dont la veste était faite d’une fourrure rouge, ce qui lui valut le surnom de petit esquimau rouge.

Un jour sa mère lui demanda de se rendre chez sa grand-mère malade pour lui apporter des médicaments car elle avait attrapé froid.

Le petit esquimau rouge traversa les champs immense de glace jusqu’au où elle se trouva devant la rivière d’iceberg. Elle sauta sur l’un d’eux qui flottait, puis sur un autre, celui-ci l’emmena à un autre sur lequel elle sauta à nouveau. Et là, sur cet iceberg elle rencontra un loup. Elle n’en avait jamais vu, puisque ces derniers ne vivaient pas en antarctique. Aussi celui-ci s’approcha et lui demanda :

- Que faite vous ici cher ami ?

- Je me rends chez ma grand-mère.

- Et cela te dirait de faire une course jusque chez ta grand-mère ?

- Pourquoi pas, répondit l’esquimau rouge.

Alors la course commença. Le loup sautait d’iceberg en iceberg avec une élégance hors du commun, tandis que l’enfant, qui tentait d’aller plus vite qu’il ne le pouvait, glissait sur la glace.

Le loup arriva bien vite chez la grand-mère, entra dans l’igloo et dévora la vielle dame, enfila ses vêtements et se rua dans le lit. Quelques instants plus tard arriva le petit esquimau rouge qui entra et s’assit à coté du loup. Puis soudain il remarqua plusieurs changements. Alors il demanda :

- Grand mère comme tu as de grand yeux.

- C’est pour mieux te voir mon enfant, répondit le loup.

- Grand mère comme tu as de grandes oreilles, dit l’esquimau.

- C’est pour mieux t’entendre mon enfant.

- Grand mère comme tu as de grande dent.

- C’est pour mieux te manger mon enfant.

Et le loup se jeta sur l’esquimau rouge, mais celui-ci l’évita et se précipita hors de l’igloo. Le loup la poursuivit à tout allure, mais dans sa hâte, tomba d’un iceberg. Il parvint tout de même à sortir, mais l’eau glaciale le gela tant et tant que même s'il parvint à rattraper l’esquimau rouge qui continuait de glisser sur la glace, lorsqu’il voulut le dévorer, sa gueule gelée ne pus s’ouvrir et resta collée suffisamment longtemps pour que le petit esquimau rouge puisse s’enfuir.

loup_glacial

2 février 2009

Version sous hallucinogène

Il était une fois une jeune fille dont la mère se droguait au hallucinogène.

Un soir elle eu envie d’essayer et elle prit en cachette l’un des hallucinogène de sa mère. Tout devint flou et elle s’endormie.

Le lendemain matin sa mère vint la réveiller pour qu’elle aille apporter des médicaments à sa grand mère malade. Alors la jeune fille enfile son blouson noir de motarde parsemé de pique de métal, blouson qui lui avait value le surnom de petit chaperon noir. Donc, le petit chaperon noir se rendit chez sa grand mère en passant par la forêt enchantée ou elle rencontra un loup rose munit d’ailes d’anges et d’une auréole en forme de cœur :

- Où allez vous jeune fille, demanda celui-ci.

- Je me rends chez ma mère grand monsieur le loup rose ailé.

- Chez ta mère grand ! Et cela te dirait de faire une course jusque chez ta mère grand ?

- Bien sûr, répondit le chaperon noir.

Et la course commença le loup prit une large avance tandis que le petit chaperon noir observait sur son chemin les arbres qui jouaient au poker, les duels entre serpin (des animaux croiser serpent lapin), et les concours de miss fée bikini. Elle s’arrêta aussi pour faire un bouquet de fleurs carnivores à lames de rasoirs double tranchants, ainsi que de magnifiques coquelicots à dentelles.

Puis enfin elle arriva chez sa grand-mère. Elle entra sans frapper comme le veut la coutume et s’assit sur le lit, prés de sa grand- mère. Soudain elle remarqua un nombre fou de changement :

- Mère grand comme votre peau est devenue rose, dit le chaperon noir.

- C’est devenu la mode voyons, répondit la grand mère que vous deviner être le loups.

- Mère grand depuis quand avez-vous des ailes, questionna la jeune fille.

- C’est la mort qui me guète, je me transforme petit à petit en ange, répondit le loup.

- Mère grand quelle étrange cœur sur votre tête.

- C’est tout l’amour que j’ai pour toi.

- Mère grand, demanda le chaperon noir, comme vous avez de grandes dents.

- C’est pour mieux te manger, répondit le loup.

Et il bondit sur le chaperon, mais celui-ci l’évita et se précipita hors de la maison, et à sa grande surprise, l’attendait dans la forêt une tribu de mammouths miniatures qui lui barrait le chemin. Mais la jeune fille sauta par-dessus ces derniers et tomba nez à nez avec un gorille bleu qui pointait une banane grise vers elle, le chaperon la saisit et l’écrasa sur la figure du gorille. Elle traversa un circuit de courses d’hippopotames quand soudain l’un d’eux la renversa et elle tomba dans les poires (euh pardon !), dans les pommes.

Lorsqu’elle se réveilla se fut dans un asile de fou où un médecin lui raconta une histoire dingue comme quoi elle se serait introduite chez une vielle dame, puis aurait renversé un groupe de nains, assommé un gendarme avec son revolvers, et aurait été renversé par une voiture. « N’importe quoi » répondit la jeune fille habillée de rouge «  je sais très bien ce qui c’est passé. Il y avait un loup rose… »

2 février 2009

Version chambre des loups

Il était une fois, une jeune fille habillée tout de rouge que l’on appelait le petit chaperon rouge. Un jour elle partit chez sa mère-grand malade lui apporter des médicaments. En passant par la forêt elle rencontra non pas un, non pas deux, non pas trois mais une vingtaine de loups. La jeune fille qui ne connaissait rien des loups, demanda niaisement :

- Bonjour, qui êtes vous ?

- Bonjour jeune fille, répondit l’un d’eux, nous sommes la chambre des loups.

- Chambre des quoi ?

- Aucune importance, reprit-il. Mais où vas-tu donc ?

- Je me rends chez ma mère-grand.

- Mais c’est merveilleux, mes amis et moi avons organiser une course, veut tu y participer, le point d’arriver est chez ta mère-grand.

- Pourquoi pas.

Alors les loups et le chaperon rouge s’alignent, l’un d’eux hurle « aaaooouuuuu !!! » et tout le monde part à tout allure. Le petit chaperon rouge se prête au jeu et pense être bien devant, mais les loups ont une large avance et arrive en premier chez la mère-grand. L’un d’eux s’approche de la porte et imite la voix de la jeune fille :

- Mère-grand, c’est moi, le petit chaperon rouge, puis-je entrer.

- Bien sûr, répondit la grand-mère.

Et tous les loups entrent, dévorent, la grand- mère. Lorsque l’un d’eux voit arriver le chaperon rouge, il prévient les autres et immédiatement certains se cache dans les armoires, sous le tapis, sous le lit, au plafond et l’un d’eux, malheureusement le plus stupide, enfile les vêtements de la mère grand et se rue sous la couette, dans le lit.

Le petit chaperon rouge arrive à la porte et croyant avoir une large avance sur les loups il appelle sa mère-grand :

- Mère-grand, c’est moi, le petit chaperon rouge, puis-je entrer.

- Bien sûr, répond le loup dans l’armoire.

L’enfant entre, s’assoit sur le lit, prés du loup qui bave déjà à la vue du chaperon rouge. Mais là la jeune fille remarque des changement et demande :

- Mère-grand, comme tu as de grands yeux.

Mais le loup ne sait quoi répondre. Alors le loup sous le tapis chuchote :

- C’est pour mieux te voir mon enfant.

- C’est pour mieux te voir mon enfant, dit alors le loup dans le lit.

- Mère-grand que tu as de grandes oreilles.

Et le loup embarrassé ne sait toujours que répondre. Celui sous le lit murmure alors :

- C’est pour mieux t’entendre mon enfant.

- C’est pour mieux t’entendre mon enfant, répond alors le loup soulagé.

- Mère-grand que tu as de grandes dents.

Mais les loups ne savent que répondre à ça. Alors le loup dans le lit s’exclame :

- C’est pour mieux te MANGER !

Et à cet instant, tous les loups se jettent sur le chaperon rouge pour le dévorer et festoyer une nouvelle victoire de la chambre des loups.

 

loups_chambre

2 février 2009

Version intergalactique

Il était une fois, il y a très longtemps, dans les confins de l’espace, sur une planète éloigné, un petit extraterrestre rouge qui vivait seul sur sa petite planète.

Un jour il alla rendre visite à sa mère grand malade qui habitait seul, elle aussi, sur une planète isolé et éloigné.

Il traversa le centre étoile de la galaxie urbaine et continua sa route dans les pleines du néant ou il nageait dans le vide. Il rencontra ici un animal étrange venue de la planète terre, étrange planète pleine de frontières et où tout le monde se fait la guerre. Cet animal était un loup. Un loup oui, mais pas n’importe quel loup. Celui-ci avait une magnifique combinaison (des milliers de bouées au yeux de l’extraterrestre) et scaphandre à l’allure comique. Il avait l’air de ne pas trop savoir avancer dans le vide, mais il parvint comme même jusqu’à notre extraterrestre rouge :

- Ouf ! dit il, où est l’endroit où est l’envers ? Salue amigo ! Où va donc son altesse ?

- Bonjour, répondit l’extraterrestre devant cet animal à l’allure inoffensif. Je vais chez ma mère grand.

- Eh bien écoute moi p’tit, je commence à rouiller ici, alors, si tu l’veux bien, on peut faire la course jusque chez ton ancêtre. OK.

- Comme vous voulez, à vous l’honneur.

- C’est trop gentil.

Et là, le loup alluma des turbo sur sa combinaison et fila à toute allure vers la maison de la mère grand. Il arriva immédiatement, frappa à la porte et dit en imitant, tant bien que mal, la voix de l’extraterrestre rouge :

- Mère grand ! c’est ton p’tit môme.

- Entre dont mon petit.

Le loup entra et s’apprêta à dévorer la vielle extraterrestre, mais là était le problème, elle était bien trop vielle et n’avait plus de goût. Alors le loup la bâillonna, mit ses vêtements, la jeta sous le lit et prit sa place sur le lit.

Le petit extraterrestre arriva bientôt, frappa à la porte et dit :

- Mère grand, c’est moi, ton petit fils.

- Yeh gamin, ramène ta face ici.

Le petit extraterrestre rouge entra et alla s’asseoir prés du loup. Elle remarqua immédiatement quelque changement :

- Mère grand, quel drôle de scaphandre avez-vous.

- Ah ouais, c’est pour ma respiration, c’est qu’j'ai pas trop envie de respirer à travers un d’ces tubes à la …, pour les trente prochaines années. Tu piges petit ?

- Mère grand, que votre vocabulaire a changé.

- Oh, avec le temps, on apprends de plus en plus de mot, disons qu’j’ai muer du vocabulaire.

- Mère grand, que vous avez de grandes dents.

- Ah, eh bien, ça c’est… pour mieux…euh. Bon bah zut, c’est pour mieux te bouffer !

Et le loup, complètement stupide, se jeta sur l’extraterrestre, mais ce pris son scaphandre en pleine tête. Assommé, le loup devint encore plus dingue qu’avant et finit par rencontré un petit extraterrestre bleu qui l’assomma encore plus fort, ce qui rendit notre loup… bah on sait pas vraiment en fait.

loup_spatial

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2 février 2009

Version passée

Il y a fort, fort, fort longtemps, à l’époque des dinosaures, dans une grotte éloigné et profonde, vivait une tribu ainsi qu’une petite Cro-magnéne, vêtu d’une peau de diplodocus rouge. Cette particularité lui avait valu le surnom de petit Grumph rouge. Or un jour la grotte ne pu abriter toute la tribu et l’on du bannir un des membres. Et le sort tomba évidemment sur le petit Grumph rouge (sans quoi cette histoire n’aurait pas de sens). Le petit Grumph rouge décida donc de partir chez sa mère-grumph qui vivait seul dans une grotte non loin d’ici.

Il traversa les pleines sombres et déserte qui la séparait de sa mère-Grumph et à mi-chemin elle rencontra un grand Tyrannosaure rus rex du désert de Grumphitoranouxor ou plus vulgairement appelé « Tyrex ». Nous, peuple du futur, savons que cet animal est le plus grand prédateur des temps passés, mais le Grumph rouge n’étais jamais sorti de sa grotte et n’avais jamais rencontré de Tyrex. Celui-ci vint la voir et lui dit de sa voix rauque.

- Salue à toi, hé hé hé.

- Bonjour, dit le Grumph rouge en continuant son chemin.

- Mais où vas-tu donc, hé hé hé. Lui demanda le Tyrex en lui barrant le chemin.

- J’ai été banni, je vais chez ma mère-Grumph.

- Tu as été banni, dit le Tyrex en prenant un air désolé, ma pauvre. Mais je peut te remonter le moral, hé hé hé, faisons la course jusque chez ta mère-Grumph.

- Pourquoi pas, puisse ceci me changer les idées.

- Mais bien sûr cher enfants, hé hé hé.

Et ils commencèrent la course, le petit chaperon rouge se prêtait au jeu, mais le tyrannosaure rus rex du désert de Grumphitoranouxor était bien plus rapide et arriva en premier à la grotte. Il entra, se jeta sur la vielle mère-Grumph, prit la peau de Ptérodactyle qui la recouvrait et s’allongea sur le duvet d’herbe qui servait de lit à la mère-Grumph. Le petit Grumph rouge arriva peu de temps après et s’assit prés de sa mère-Grumph. Tout de suite les changements choquèrent le petit Grumph-rouge qui ne pu s’empêcher de poser des questions :

- Mère-Grumph que tu as terriblement grandie.

- Oh tu sais, seul, dans une si grande grotte, on finit par ne plus vouloir gâcher tant de place.

- Mère-Grumph que tu as de grandes griffes.

- Je dois bien chasser pour me nourrir, je n’ai jamais vraiment aimé la salade.

- Mais mère grand que tu as de grandes dents.

- C’est pour mieux te dévorer ! hurla le Tyrex en se jetant sur sa proie.

Mais le petit grumph rouge l’évita et rentra à toute allure dans son ancienne grotte où il alla prévenir son ancienne tribu.

Tandis qu’en même temps le Tyrex poussa un hurlement pour prévenir ses semblables que son repas lui avait filé entre les mains.

Les dinosaures et les hommes allaient entrer en guerre. Mais les hommes étaient nombreux et malin, tandis que les dinosaures, eux, étaient puissants. Et la guerre dura, longtemps, fort longtemps. Jusqu’au jours où les hommes de la compagnie des Grumphs mages découvrirent le moyen de détruire leurs ennemis.

Il placèrent des menhirs partout, absolument partout, dans toute les contrées du monde (il en reste encore de nos jours d’ailleurs), ils prièrent au prés d’eux longtemps, pendant mille jours et mille nuits. Et la dernière nuit, alors que les dinosaures allaient gagnés, des milliers de météorites tombèrent anéantissant à jamais les plus grands reptiles de tout les temps.

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2 février 2009

Version inversée

Il y a fort longtemps, un loup, dont on disait être le plus grand chasseur, dévora une jeune fille et donna son veston d’un rouge éclatant à son fils que l’on surnomma alors le petit loup rouge. Au fil des années le grand loup devint vieux et le veston revint à son petit fils que l’on surnomma à son tour le petit loup rouge.

Un jour le petit loup rouge dû apporter à son grand-père des médicaments car celui-ci était malade.

Il traversa donc la forêt, pour se rendre chez son grand-père et tomba nez à nez avec un humain. Il comptait en faire sa proie, mais il ne savait pas que l’humain était un chasseur. Le loup lui proposa donc de faire la course jusque chez son grand-père et le chasseur accepta. Mais l’humain s’était attendu à cette proposition et avait posé sur le chemin des piéges pour ralentir le loup. Il arriva donc le premier, entra dans la maison du vieux loup, tira sur le vieillard et cacha son corps sous le lit. Il prit ses vêtements et se coucha dans le lit. Le petit loup rouge arriva, toqua à la porte et le chasseur lui dit d’entrer. Le loup s’assit à coté de lui et lui dit :

- Grand père que tu as de petite oreille.

- C’est pour mieux me cacher dans la forêt, lui répondit le chasseur.

- Grand père que tu as un petit nez.

- Mon nez c’est ratatiné avec le temps, lui répondit le chasseur.

- Grand père que tu as de petites dents.

- Mes dents se sont cassées quand j’ai croqué dans les os du chaperon rouge.

- Grand père pourquoi a tu un fusil ?

- Eh bien…euh… c’est pour mieux de tuer !

Et le chasseur bondit sur le loup, le prit par les deux pattes postérieures et lui tira dessus.

Il quitta la maison, pensant les revendre bon marché lui et son père, quand tout d’un coup surgit des bois une tribus de loup attaquant et déchirant la chair du chasseur. Quand il eurent terminé avec le chasseur il prirent le loup grand père et le loup rouge qu’ils emmenèrent dans le cimetière des loups pour les enterrés et pour les vénérer.

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2 février 2009

Version procès

« Nous déclarons la séance ouverte », ce fut la phrase qui résonna à travers le monde quand on commença le procès du plus grand criminel existant surnommé « le loup ».

Le juge se leva puis dit « que l’accusé viennent donné sa version des faits ». Le loup s’avança vers un siège à coté du juge et en face de la cour, pris une grande inspiration, puis clama haut et fort :

« Je suis innocent ! Et je vais donc vous raconter la vraie histoire comme elle s’est vraiment passée. Ca s’est passé par une journée radieuse, je courais comme tous les jours dans la forêt, quand je vis arriver cette enfant habillée de rouge. J’allai à sa rencontre et par politesse lui dit bonjour puis lui demanda ce quelle faisait dans cette sombre forêt. Elle me répondit qu’elle allait chez sa grand-mère malade. Pour lui remonter le moral je lui proposai de faire la course jusque chez sa grand-mère, elle accepta. Étant plus rapide je gagna la course, et pour patienter je décida d’aller rencontrer la vielle femme. Mais quand j’ouvrais la porte, la grand-mère se jeta sur moi, et me menaçant d’un revolver, elle me mit dans ces vêtements, m’attacha sur le lit, puis me fit avaler une sorte de cachet qui m’empêchait de prononcer le moindre son. Elle se cacha sous le lit et quand soudain le chaperon toqua à la porte. Elle lui dit d’entrer. L’enfant entra, me vit, et me prit pour sa grand-mère. Elle s’assit à cotés de moi et me dit que j’avais de grandes oreilles. Je ne pouvais ni bouger ni parler, mais la vielle dame cachée sous le lit parlait à ma place et répondait à l’enfant : « C’est pour mieux t’entendre ». La dame répondait ainsi à toutes les questions du chaperon rouge. Mais quand le chaperon me dit que j’avais de grandes dents la grand-mère répondit que c’était pour mieux le manger. L’enfant fuit si vite, qu’elle ne vit même pas que je ne la pourchassais pas. Elle alla alerter les agents de polices les plus proches et pendant ce temps je réussi à me défaire de mes liens, j’allais m’en aller quand les agents me trouvèrent et m’emmenèrent en prison sous prétexte que je voulais manger une enfant sans défense. C’est tout ce que j’ai à dire ». Le loup retourna s’asseoir puis le juge dit « que le plaignant vienne donné sa version des faits ». Le petit chaperon rouge se leva et alla s’asseoire là où se trouvait le loup quelques minutes avant lui. Puis il dit d’un air assuré :

« Cela me fait du mal d’entendre tant de mensonges sortir de la bouche du loup qui à déjà du mentir plus que n’importe qui au par avant. Je vais donc vous donner la version des faits telle qu’elle est. C’était une journée sombre et terrifiante, ma mère me demanda d’apporter à ma grand-mère des médicaments car elle était malade. Je sortis, prit la route vers la forêt quand le loup se jeta sur moi et me menaça. Il m’obligea à dire où j’allais et quand il eu su tout ce qu’il voulait, il s’en alla. Alors je repris ma route et quand j’arriva chez ma grand-mère je remarqua qu’elle avait changé. Je lui posais toute sorte de questions jusqu’au moment où elle dit qu’elle voulait me manger. C’est alors que j’ai reconnu le loup dans les vêtements de ma grand-mère. Et avant qu’il ait le temps de me dévorer je sortis de la maison, ayant seulement eu le temps d’apercevoir ma grand-mère ficelée sous le lit. J’alla alerter les gardes et s’est ainsi que se termine la « vrai » version des faits ». Le petit chaperon rouge retourna à sa place et le juge dit « que le témoin numéro 1 vienne donner sa version des faits ». La grand-mère alla s’asseoir à son tour devant la cour puis dit de sa faible voix :

« Je n’est vécue qu’une partie de l’histoire mais voici comment elle s’est passée. C’était une journée comme toute les autres, nuageuse, sans soleil, mais sans pluie. J’entendis toqué à ma porte et de mon lit, ne pouvant aller voir qui toquait, je demandai qui étais là. La voix de ma petite fille me répondit et je lui dis d’entrer. Mais un loup entra, prit mes vêtements et me jeta sous le lit. Quelque minute plus tard, on toqua à nouveau à ma porte et le loup répondit en imitant ma voie. Ma petite fille entra, puis posa des questions au loup qui avoua peu après vouloir la manger. Mais ma petite fille s’enfuie avant que le loup ne puisse se jeter sur elle, et quelque minute plus tard elle revint avec des agents de police. Voilà tous ce dont j’ai vécue ».

Le juge se retourna vers ses conseillers puis se leva quelque minute après en disant  « après délibération, nous déclarons l’accusé surnommés le loup… coupable ! ».

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2 février 2009

Version western

Il était une fois, dans le vieux quartier ouest du far-west, un petit garçon dont le veston était rouge. On l’appelait donc le petit chaperon rouge.

Un jour sa mère lui demanda d’apporter des médicaments à sa mère-grand malade.

Le petit chaperon rouge quitta donc sa maison pour aller à l’autre bout de la ville. Le vieux quartier ouest du far-west était une grande rue de sable, entourée de vieilles maisons de bois abîmées. Les portes des bars cachaient les corps des passants, on voyait seulement la tête et les pieds. Les vieux bourrés sortaient des bars en titubant puis retournaient au suivant. Certain remontaient sur leurs chevaux puis tombaient de la selle en quart de route. Mais le petit chaperon rouge se retrouva face à un drôle de cow-boy. Un loup portant un chapeau de travers, un veston légèrement trop petit et des santiags rayées. Il avait une ceinture sur laquelle se trouvaient deux revolvers :

- Que fait tu dans ce quartiers malfamé petit, lui demanda le loup de sa voix grave et tremblante.

- Je me rend chez ma mère-grand malade, cher cow-boys, lui répondit le chaperon rouge.

- Et où se trouve-t-elle ta mère-grand ?

- A l’autre bout du quartier, lui dit le chaperon, et si cela ne vous dérange pas je souhaite reprendre ma route pour la rejoindre le plus rapidement possible.

- Mais cela ne me dérange pas, lui répondit le loup.

Et ils se quittèrent, le chaperon rouge reprenant sa route et le loup prenant un autre chemin en courant jusqu'à la maison de la mère-grand.

Dés que le loup arriva il toqua à la porte et lui dit avec la voix de l’enfant :

- Mère-grand c’est moi, puis-je entrée.

- Oui, oui, lui répondit la vielle femme, que je suis contente de te voir.

Le loup entra, se jeta sur la dame sans défense, la dévora, puis enfila ses vêtements. Enfin il se mit dans son lit et attendit la venue de l’enfant.

Peu après le petit chaperon rouge arriva, toqua et entra. Il se mit sur le lit prés du loup, puis lui donna les médicaments. C’est alors qu’il remarqua un changement :

- Mère grand que tu à de grandes oreilles, lui dit le petit chaperon.

- C’est pour mieux t’entendre, lui répondit le loup avec la voix tremblante de la mère grand.

- Mère grand que tu à un grand nez, lui dit l’enfant.

- C’est pour mieux te sentir mon enfant.

- Mère grand pourquoi a tu une ceinture de cow-boy ainsi que deux revolvers ?

Le loup ne savait quoi répondre, il avait oublié d’enlever sa ceinture. C’est alors que le petit chaperon rouge aperçu les dents du loup. C’est à ce moment qu’il comprit et avant même que le loup ne se jette sur lui, il s’enfuit à tout vitesse. Le loup réalisant ce qui se passait, sortit du lit et pourchassa le chaperon. L’enfant courait de toutes ses forces et lorsqu’il fut au bord de l’épuisement, il prit les revolvers d’un vieux cow-boy bourré, se retourna et fit face au loup qui s’arrêta.

Ils se regardait, face à face, l’enfant dans ses vêtements rouge de petite fille, armé de deux revolvers, et le loup habillé façon grand mère avec dans chaque mains, un revolver.

Tout le monde les regardait dans un silence inquiétant, une boule de poussière passa entre le vide qui les séparait puis tous deux tirèrent. Une balle siffla à l’oreille du loup tendit qu’une autre frôla le bras de l’enfant. Puis ils retirèrent : le chaperon manqua sa cible mais le loup toucha le chaperon en plein cœur. L’enfant tomba à terre dans un silence de mort. Le loup s’avança vers son corps en riant. Mais quand il fut à coté du corps étendu raide mort, l’enfant ouvrit les yeux et tira sur le loup. Il se releva, retira de sous ses vêtement une plaque de métal trouée qu’il jeta sur le corps du loup mort. Tous le monde l’applaudis et le petit chaperon rouge rentra chez lui avec une fière allure de cow-boy.

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2 février 2009

Version cauchemars

Il était une fois, dans un de mes cauchemars, une drôle d’histoire.

J’étais une petite fille dont la veste était rouge. Ma mère m’avait demandé d’apporter des médicaments à ma mère-grand malade. J’allais jusqu'à la forêt où je rencontrai un loup féroce. Il me demanda de faire la course jusqu'à la maison de ma mère-grand et stupidement j’acceptai. Je m’engouffrai dans cette forêt sombre et glaciale. Les arbres étaient morts et leurs branches tombaient. Les lianes s’accrochaient à moi comme si elles voulaient me dévorer et les plantes avaient des dents. Elles s’agrippaient à mes chaussures et croquaient dans mes lacets pleins de boue. Les nuages noirs s’emblaient être attirés vers la terre et le soleil s’était éteint. Je ne pouvais plus marcher, je m’engouffrais dans des sables mouvant et j’avais beau essayer de hurler au secours, aucun son ne sortait. Ma tête disparaissait de la surface et je retombais sur le toit de la maison de ma mère-grand malade. Son toit était noir et la fumée qui sortait de la cheminée cassée était si lourde qu’elle tombait dans le jardin. Son jardin lui n’était qu’une allée de pierres, entourée de hautes herbes, menant à la porte fracassée. Je frappais à la porte et la voix de ma mère-grand malade me répondit et me dit d’entrer. J’ouvrais la porte, je regardais ma mère-grand, elle n’avait pas changée, alors je m’asseyais à coté d’elle. Je remarquais que ses oreilles se transformaient, elles passaient de petites et rondes à grandes et pointues. Son nez, lui, passait de tordu à museau poilu. Sa peau se transformait en fourrure et ses ongles en griffes. Ses yeux grandissaient et ses grandes dents occupaient une gigantesque bouche. Alors je dis :

« Mère grand que tu as de grandes oreilles.

- C’est pour mieux t’entendre, me répondit-elle.

- Mère grand que ton nez a changé.

- C’est pour mieux te sentir, me dit-elle

- Mère grand que tu es poilue.

- C’est pour mieux te réchauffer, dit-elle

- Mère grand que tu as de grands yeux.

- C’est pour mieux te voir mon enfant.

- Mère grand que tu as de grandes dents.

- C’est pour mieux te Manger, te Dévorer, te Croquer mon enfant !!!

Le loup se jeta sur moi, sa gigantesque gueule m’avala et je me retrouvai dans un énorme gosier flasque, baveux et sombre. Je tombais dans l’estomac, et j’entendais ma mère m’appeler, elle hurlait, sa voix était lointaine, mais pourtant elle s’approchait. Bientôt la voix fut si forte que je n’entendais plus qu’un bourdonnement assourdissant.

Je me réveillais, ma mère me disait de me lever, car elle avait trouvé une superbe veste rouge pour moi et que j’allais l’essayait tout de suite, je devais amener des médicaments à ma mère-grand malade.

loup_des_cauchemar

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