Version western
Il était une fois, dans le vieux
quartier ouest du far-west, un petit garçon dont le veston était rouge. On
l’appelait donc le petit chaperon rouge.
Un jour sa mère lui demanda
d’apporter des médicaments à sa mère-grand malade.
Le petit chaperon rouge quitta
donc sa maison pour aller à l’autre bout de la ville. Le vieux quartier ouest
du far-west était une grande rue de sable, entourée de vieilles maisons de bois
abîmées. Les portes des bars cachaient les corps des passants, on voyait
seulement la tête et les pieds. Les vieux bourrés sortaient des bars en
titubant puis retournaient au suivant. Certain remontaient sur leurs chevaux
puis tombaient de la selle en quart de route. Mais le petit chaperon rouge se
retrouva face à un drôle de cow-boy. Un loup portant un chapeau de travers, un
veston légèrement trop petit et des santiags rayées. Il avait une ceinture sur
laquelle se trouvaient deux revolvers :
- Que fait
tu dans ce quartiers malfamé petit, lui demanda le loup de sa voix grave et
tremblante.
- Je me
rend chez ma mère-grand malade, cher cow-boys, lui répondit le chaperon rouge.
- Et où se
trouve-t-elle ta mère-grand ?
- A
l’autre bout du quartier, lui dit le chaperon, et si cela ne vous dérange pas
je souhaite reprendre ma route pour la rejoindre le plus rapidement possible.
- Mais
cela ne me dérange pas, lui répondit le loup.
Et ils se quittèrent, le chaperon
rouge reprenant sa route et le loup prenant un autre chemin en courant jusqu'à
la maison de la mère-grand.
Dés que le loup arriva il toqua à
la porte et lui dit avec la voix de l’enfant :
- Mère-grand
c’est moi, puis-je entrée.
- Oui,
oui, lui répondit la vielle femme, que je suis contente de te voir.
Le loup entra, se jeta sur la dame
sans défense, la dévora, puis enfila ses vêtements. Enfin il se mit dans son
lit et attendit la venue de l’enfant.
Peu après le petit chaperon rouge
arriva, toqua et entra. Il se mit sur le lit prés du loup, puis lui donna les
médicaments. C’est alors qu’il remarqua un changement :
- Mère
grand que tu à de grandes oreilles, lui dit le petit chaperon.
- C’est
pour mieux t’entendre, lui répondit le loup avec la voix tremblante de la mère
grand.
- Mère
grand que tu à un grand nez, lui dit l’enfant.
- C’est
pour mieux te sentir mon enfant.
- Mère
grand pourquoi a tu une ceinture de cow-boy ainsi que deux revolvers ?
Le loup ne savait quoi répondre,
il avait oublié d’enlever sa ceinture. C’est alors que le petit chaperon rouge
aperçu les dents du loup. C’est à ce moment qu’il comprit et avant même que le
loup ne se jette sur lui, il s’enfuit à tout vitesse. Le loup réalisant ce qui
se passait, sortit du lit et pourchassa le chaperon. L’enfant courait de toutes
ses forces et lorsqu’il fut au bord de l’épuisement, il prit les revolvers d’un
vieux cow-boy bourré, se retourna et fit face au loup qui s’arrêta.
Ils se regardait, face à face,
l’enfant dans ses vêtements rouge de petite fille, armé de deux revolvers, et
le loup habillé façon grand mère avec dans chaque mains, un revolver.
Tout le monde les regardait dans un silence inquiétant, une boule de poussière passa entre le vide qui les séparait puis tous deux tirèrent. Une balle siffla à l’oreille du loup tendit qu’une autre frôla le bras de l’enfant. Puis ils retirèrent : le chaperon manqua sa cible mais le loup toucha le chaperon en plein cœur. L’enfant tomba à terre dans un silence de mort. Le loup s’avança vers son corps en riant. Mais quand il fut à coté du corps étendu raide mort, l’enfant ouvrit les yeux et tira sur le loup. Il se releva, retira de sous ses vêtement une plaque de métal trouée qu’il jeta sur le corps du loup mort. Tous le monde l’applaudis et le petit chaperon rouge rentra chez lui avec une fière allure de cow-boy.